Cet article provient du site Décider&Entreprendre.
Le think tank libéral IREF prend à son tour la parole dans le débat public, sous les plumes de Nicolas Lecaussin et Sébastien Martin, pour réclamer une liberté de choix des assureurs dans le domaine de la maladie... et du RSI.
Les commerçants, artisans et professionnels libéraux sont, depuis 2005, obligés de cotiser à une caisse unique, le Régime social des indépendants (RSI). Il est censé simplifier les démarches et gérer l’affiliation et le recouvrement des cotisations et contributions sociales personnelles ainsi que le versement des prestations de plus de 6,2 millions de chefs d’entreprise et travailleurs indépendants avec leurs ayants droit. Malgré des critiques répétées, le service du RSI, délégué en grande partie à d’autres organismes et notamment à l’URSSAF, a toujours été déficient et n’a jamais fonctionné correctement bien que générant des coûts très élevés et des pertes de temps considérables.
Malgré des déboires dans le passé, le système d’assurance médicale pour les étudiants repose sur plusieurs mutuelles (Smerep, LMDE…) qui fournissent un service considéré aujourd’hui comme satisfaisant. D’ailleurs, les syndicats d’étudiants ne sont pas tous pour un changement de régime et encore moins pour une affiliation obligatoire à la CNAM comme le préconise Emmanuel Macron.
D’ailleurs, au lieu de désengorger le système, le Président est en train de le rendre encore plus obèse et plus coûteux.
Concernant le RSI, l’IREF pense que la seule solution est de rendre leur liberté d’affiliation aux travailleurs indépendants, obligés de s’assurer, mais libres de s’assurer auprès de la mutuelle ou compagnie d’assurance de leur choix. Comme dans le système d’assurance automobile, chacun pourrait choisir non seulement son assureur, mais aussi sa couverture d’assurance dans un cadre a minima éventuellement fixé par la loi.