Le RSI pratique Kafka quotidiennement, malgré toutes les conventions d’objectifs que ses dirigeants signent. Un cas signalé par Haute-Provence Info (sous la signature de Françoise Latour) le montre encore une fois.
Melissa Attalah et Cyril Lebon sont “abasourdis”. Ils ne peuvent pas payer cette somme “sous peine de mettre la clé sous la porte”.
Deux amis d’enfance créent leurs emplois en ouvrant leur magasin de produits alimentaires destockés en septembre 2015 à Peipin (Alpes-de-Haute-Provence). Les clients viennent de loin, attirés par cette nouveauté unique dans le département. Le succès vient rapidement, mais comme pour toute entreprise qui démarre, Melissa Attalah et Cyril Lebon ne se paient pas dans les premiers mois. Les mois passent, tout va bien. Chacun a son rôle et Gaspicasse a trouvé sa place dans la zone d’activités de Peipin.
Janvier 2017, ils reçoivent un courrier du RSI. Celui-ci leur réclame une taxation de 21 000 euros. Ils sont abasourdis car l’appel de fonds agrémenté d’une taxe est basé sur les revenus du dernier trimestre 2015 de Cyril, quand ils ont démarré leur activité. Or, Cyril comme Melissa ne se sont pas versés un centime à cette période. Tout a été fait dans les règles, mais le RSI refuse de prendre en compte les courriers en recommandé de leur comptable. Les deux jeunes gens sont en colère et ne comprennent pas ce qu’il se passe et comment le calcul a pu être fait.
Kafka, quand tu nous tiens!